Edmund Alleyn

Lac Brome de La Suite québécoise

Date de production
1973-1974
Technique d'expression
Acrylique sur toile et sur panneaux de plexiglas
Dimensions
211 x 366 cm (toile); 173 x 310 cm (panneaux en angle)
À propos de Edmund Alleyn

Québec, 1931 - Montréal, 2004

Edmund Alleyn est un artiste multidisciplinaire audacieux. Après des études à l’École des beaux-arts de Québec avec comme enseignant nuls autres que Jean Paul Lemieux et Jean Dallaire, Alleyn séjourne en France où il présente une de ses œuvres les plus connues, l’« Introscaphe », qui est aujourd’hui dans la collection du MNBAQ. À la suite de cet épisode technologique et électronique, l’artiste retourne à la peinture et travaille cette fois sur plexiglas, un plastique transparent et rigide imitant le verre. Il produit au milieu des années 1970, Une belle fin de journée, une série d’œuvres qui aujourd’hui se déploie dans trois importants musées du Québec. Les œuvres d’Alleyn portent un regard critique sur les questions sociales et politiques de notre époque, tout en s’inspirant de l’esprit joueur et coloré propre au Pop art, un mouvement artistique s’inspirant de la production en série d’objets du quotidien.

À propos de Lac Brome de La Suite québécoise

Cette œuvre est produite par Alleyn à son retour au Québec après un séjour en France. Se sentant étranger, il tente de se réapproprier sa culture en photographiant les passants qui visitent Terre des Hommes, une exposition permanente découlant de l’Exposition Universelle de Montréal de 1967. À travers la multitude de portraits qu’il photographie, il en choisit quelques-uns et s’en inspire afin de peindre des personnes grandeur nature sur plexiglas. Il rassemble ces personnes en petits groupes et les campe dans des décors peints sur une toile derrière eux : couchers de soleil, eau miroitante, arbres majestueux. Lac Brome nous présente une variété de personnages : personnes âgées, enfants, parents : le « monde ordinaire ». L’installation de ces œuvres permet de voyager à travers cette scène figée dans le temps. Le spectateur fait donc partie de l’œuvre, il est au centre de la scène qu’il regarde.

Suggestions
Suggestions de médias
  • ALLEYN, Jennifer. L'atelier de mon père [DVD],
    Amazone Film, 2008, 72 minutes
  • LANCTÔT, Mark (2016). Edmund Alleyn : dans mon atelier, je suis plusieurs.
    Montréal : Musée d'art contemporain de Montréal, 215 p.