Paul-Émile Borduas

Les Pylônes de la porte

Date de production
1949
Technique d'expression
Huile sur toile
Dimensions
86,2 x 148 cm
À propos de Paul-Émile Borduas

Saint-Hilaire (aujourd'hui Mont-Saint-Hilaire), 1905 - Paris, France, 1960

D’abord étudiant primé à l’École des beaux-arts de Montréal, puis professeur à l’École du meuble, Paul-Émile Borduas est l’une des grandes figures de l’art québécois. Son travail est fortement inspiré du mouvement surréaliste; il travaille dans la spontanéité et laisse libre cours à son inconscient. Il s’intéresse ainsi à la richesse qu’offre la peinture automatique. Il forme d’ailleurs avec Fernand Leduc, Marcelle Ferron, Jean Paul Riopelle et quelques autres le groupe des « Automatistes» avec lesquels il publie le manifeste Refus global, texte initiateur de la Révolution tranquille au Québec. Il perd son travail à la suite de cette publication et s’exile à New York, puis à Paris. Considéré comme un des pionniers de l’art abstrait au Canada, il influence de nombreux artistes tout au long de sa carrière. Il obtient le prix Guggenheim à titre posthume pour son œuvre la plus connue, L’étoile noire.   

À propos de Les Pylônes de la porte

Afin de créer cette œuvre, Borduas débute en peignant à la brosse le fond du tableau dans des teintes de vert jaunâtre en laissant au coin droit supérieur une lueur bleutée. Il ajoute ensuite à la spatule une série de tâches lumineuses et texturées qui s’avancent vers la personne qui regarde. Les deux masses qu’elles forment semblent s’attirer et donnent l’impression que de la matière se déplace, comme happée par un aimant. Ces tâches, qu’il appelle des « lumières » paraissent flotter dans l’espace. Travaillant sans croquis préparatoire, Borduas se laisse guider par l’intuition, un geste en entraînant un autre jusqu’à ce qu’il considère avoir atteint l’unité dans sa composition

Suggestions
Suggestions de médias
  • BORDUAS, Paul-Émile (1998). Refus global et autres écrits .
    Montréal : TYPO, 264 p.
  • BARGUIRDJIAN, Marie (2001). Le Petit canoë .
    Montréal : Les 400 coups , 32 p.